Le LabyrintheZOOM
| Héritage médieval rare, il est situé dans la nef,
bien conservé, d'une réelle beauté, il est parmi tous les labyrinthes de nos
Cathédrales l'un des plus grands. Le chemin se déploie sur 294 m et sépare la nef de la
Cathédrale en 3 et 4 travées. Le centre de cette grande figure concentrique représente la Cité de Dieu. La démarche du labyrinthe ne consiste pas seulement à aller jusqu'au centre mais à en repartir. |
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Le pélerin est invité à ressortir en parcourant le même chemin à l'inverse pour retrouver ses frères dans le monde après avoir été transformé par cet exercice spirituel. L'homme va ainsi de la terre à Dieu et de Dieu aux hommes. Le but du labyrinthe est d'ouvrir le coeur de l'homme à la réalité divine.
Le pélerin du XIIIè siècle était invité à le parcourir à genoux en priant, symbole de la quête de la Jérusalem céleste.
A lire : Les mystère de la cathédrale de
Chartres de Louis Charpentier
Editions Les enigmes de l'univers
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Le bleu du vêtement de la Vierge
confère à ce vitrail un sentiment d'intemporalité. La particularité de ce bleu du
XIIè est qu'il est composé de l'oxyde de cobalt pour donner cet azur lumineux au
vêtement de Notre Dame. Au XIIIè siècle il ne sera plus réalisable car il est trop couteux. Ce bleu du XIIè siècle reste unique dans l'art du vitrail.
Notre-Dame de la Belle Verrière (XIIè siècle). Les quatre panneaux sauvés de l'incendie de 1194, ont été sertis dans le vitrail du XIIIè siècle, déambulatoire du choeur, côté sud. |
Il y a, à l'intérieur de la cathédrale de Chartres, dans le bas-côté Ouest du transept Sud, une pierre rectangulaire, scellée en biais dans les autres dalles, dont la blancheur tranche nettement sur la teinte grise générale du dallage. Cette pierre est marquée d'un tenon de métal brillant légèrement doré.
Or, chaque année, le 21 juin, lorsque le soleil luit, ce qui est généralement le cas à cette époque, un rayon vient, à midi juste, frapper cette pierre blanche ; un rayon qui pénètre par un espace ménagé dans le vitrail dit de Saint-Apollinaire, le premier du mur Ouest de ce transept. Cette particularité est signalée par tous les guides et acceptée comme une bizarrerie, un amusement de dalleur, de verrier, ou de constructeur...
Une volonté concertée avait ordonné cet ensemble. Dalleur et verrier avaient obéi à un ordre. Et cet ordre avait été donné en fonction d'un temps : le seul moment de l'année ou le rayon de soleil peut tomber sur la dalle est le solstice d'Eté, quand le soleil atteint le sommet de sa course vers le Nord. L'ordre avait été donné par un astronome.
Et cet ordre avait été donné en fonction d'un lieu : la pierre est située dans le prolongement du mur Sud de la nef, au milieu du bas-côté du transept -mais non exactement au centre- et l'inclinaison de la pierre avait, de toute évidence, été voulue, le lieu avait été choisi par un géomètre.
